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Ecole de Conches
Depuis longtemps l’A.I.C. et la commune se penchent sur la problématique d’un éventuel d’agrandissement de cette école, pressentant bien qu’un jour le cas arriverait.
Pour rappel, il faut savoir que les locaux des écoles appartiennent à la commune, qui doit les mettre à la disposition du DIP selon leur critère sans droit de discussion.
Divers projets ont été évoqués, dont un qui a été favorisé (tant par la commune que par nous) et qui permettait d’allier l’école de Conches à la Petite Ourse. Ce projet, idéal pour nous, a été rejeté par l’Etat. Nous nous trouvons actuellement dans la situation où la commune doit construire de nouveaux bâtiments à mettre à disposition du DIP pour continuer à répondre aux normes de ce Département.
Le temps nous fait défaut car bien que les prévisions 2016-2024 du SRED nous prédisaient une stagnation voir même une diminution du nombre d’élèves, davantage de salles sont nécessaires pour respecter les normes d’enseignement actuelles.
Il est à noter qu’il n’y a pas plus d’élèves qu’auparavant (même moins, si on remonte à 2001), mais les normes pour l’enseignement ont changé et le décloisonnement des classes a augmenté. Dans ce cadre, pour répondre à la demande immédiate, un pavillon est installé sur le terrain de basket des enfants. Ce pavillon pourra être utile lors de futurs travaux d’agrandissement.
L’A.I.C. a suivi de près ce dossier, a rencontré dernièrement les autorités à ce sujet et ne voit malheureusement pas d’autres solutions dans l’immédiat vu les contraintes.
Le dossier reste bien entendu sur le feu de la commune, dossier que nous suivons de près.
En complément, vous trouverez ci-dessous un texte lu lors de la séance du conseil municipal du 12.04.18 par M. Locher, retraçant l’historique des actions entreprises pour offrir le meilleur cadre possible aux enfants.
"Selon les prévisions localisées des effectifs d’élèves de l’enseignement primaire à Chêne- Bougeries, pour la période 2016-2019, nous pourrions avoir 760 élèves en 2020, soit environ 200 élèves de plus qu’en 2015, soit l’équivalent de 10 classes théoriques supplémentaires. À l’horizon 2025, ce sont 870 élèves supplémentaires qui seraient attendus, soit 322 de plus par rapport aux effectifs de 2015. Ce scénario impliquerait la mise à disposition de 16 classes théoriques supplémentaires. Conches ne devrait connaître un accroissement d’effectifs que d’environ 25 élèves à l’horizon 2025, en lien avec un important projet immobilier.
Pour mémoire, les communes sont tenues de mettre à disposition du Département de l’instruction publique (DIP) les locaux scolaires des écoles primaires selon un programme établi par ce dernier, dans le cadre de normes constructives et d’équipements définis par ledit Département.
L’affectation d’un élève à tel ou tel établissement est du strict ressort du Département. L’évaluation des effectifs futurs d’écoliers au sein des communes est déterminée par le service de la recherche en éducation, avec lequel la commune est liée par un contrat de mandat.
Pour 2017, sur l’ensemble du canton, il n’y a eu que 160 écoliers de plus que prévu par ce service. Malheureusement, sans doute en raison de problèmes méthodologiques au sein du SRED, 70 de ces 160 enfants concernaient uniquement Chêne-Bougeries.
En raison de ce qui précède, le Conseil administratif avait initié, au cours de l’avant-dernière législature, une étude de faisabilité concernant un agrandissement de l’école primaire de Conches ainsi que sa rénovation, cette dernière ne répondant plus aux normes concernant, en particulier, la surface des classes mises à disposition du DIP.
Les conclusions de cette étude ont été présentées en commission des Bâtiments au printemps 2011. Il était prévu l’adjonction d’un demi-groupe scolaire, soit huit classes, ainsi qu’une mise à niveau des structures existantes, conformément aux normes du DIP. L’adjonction d’une salle de gymnastique était également envisagée.
La commune n’étant propriétaire que des parcelles N° 965, 1205 et 1206, d’une surface totale de 4'938 m2, la construction d’un demi-groupe scolaire ne serait possible qu’en acquérant une partie de la parcelle privée No 966 adjacente à l’école. Les démarches auprès de la propriétaire, malheureusement décédée depuis, n’avaient pas abouti.
À mon arrivée au Conseil administratif en juin 2011, reprenant le dossier de mon prédécesseur, je n’ai pu me résoudre à le reprendre tel quel vu l’impact des constructions projetées sur les surfaces du préau de l’école. En effet, il me semblait important de préserver à tout prix le charme de ce préau, tant pour les enfants que pour la population conchoise qui se l’approprie tous les week-ends. Cet espace reste le centre du quartier. Faire du foot sur une surface herbeuse, pouvoir se crotter les pieds en courant et disposer d’un vaste espace n’a, à mon sens, pas de prix pour nos enfants.
J’ai donc développé un projet d’agrandissement de l’école de Conches enjambant le chemin de la Colombe, actuellement fermé dans le cadre d’une phase d’essai d’une année, et se prolongeant en incluant le bâtiment de la « Petite Ourse », sur territoire cantonal. Mon idée était de profiter d’agrandir l’école de Conches sans empiéter sur le préau, tout en incluant les infrastructures du parascolaire et du restaurant scolaire, et surtout en incluant également, selon des modalités à définir, les utilisateurs du centre médico-pédagogique de la « Petite Ourse » en fonction du type de leur trouble ou de leur handicap. Le dispositif aurait été augmenté par la construction d’une salle de gymnastique à disposition de l’école et du canton.
Ainsi suite au vote d’un crédit d’étude par votre Conseil lors de sa séance du 30 janvier 2014, un mandat a été confié à un bureau d’architectes concernant une nouvelle étude de faisabilité visant à établir, en partenariat avec le canton, une image directrice en lien avec le développement du site de l’école de Conches, sur les parcelles Nos 963, 965, 1205 et 2867 du cadastre communal.
Les contacts de notre mandataire avec les divers services cantonaux et la direction de la logistique du DIP, afin d’évaluer le degré de mutation possible ou de synergies sur le site de l’État de Genève, à savoir la parcelle No 963 d’une surface de 11'980 m2, actuellement occupée par plusieurs entités, n’ont pas pu aboutir. Il nous a été répondu qu’il n’était pas envisageable de mettre à disposition de quelconques surfaces, leur gestion se faisant à flux tendu. En l’absence d’une entrée en matière de principe du DIP, quant à la possible évolution de la situation à moyen terme, il a été mis fin au mandat d’étude en octobre 2014.
Un premier courrier a été adressé, à la fin de ce même mois d’octobre 2014, à Madame Anne Emery-Torracinta, Conseillère d’Etat en charge du Département de l’instruction publique, de la culture et du sport, sollicitant un entretien afin d’examiner les contours d’un éventuel partenariat avec l’État de Genève, en vue de construire, dans le cadre du projet d’extension de l’école primaire, une salle de sport, selon un mode de financement et des modalités de fonctionnement partagés à définir, solution qui avait été, au demeurant, évoquée à réitérées reprises avec M. Olivier Mutter, alors directeur du Service cantonal du sport.
Un second courrier a été envoyé à Mme Anne Emery-Torracinta en mai 2015, réaffirmant la volonté de partenariat avec le canton dans le cadre de ce dossier. Il nous a été répondu en juillet de la même année que ma demande était transférée au directeur du service organisation et planification de la DGEO et à la directrice de la logistique du DIP afin qu’ils prennent contact avec moi pour que je puisse leur exposer le contenu de mon projet. Jamais contacté, j’ai appris par la suite que le directeur de la DGEO n’avait pas été sollicité.
Un troisième courrier, toujours adressé à Mme Anne Emery-Torracinta en décembre 2015 n’a également pas suscité d’intérêt de la part des autorités cantonales.
Devant cette impossibilité d’obtenir une quelconque détermination, un dossier a été remis en main propre à une délégation du Conseil d’Etat afin d’obtenir enfin une réponse. Ce n’est qu’en mai 2017 que le Conseil d’Etat, dans un courrier adressé par son Président, M. François Longchamp, nous a informés de sa volonté de garder la parcelle 963 affectée aux besoins de l’enseignement secondaire II et de l’Office médico-pédagogique.
Le projet d’extension que j’avais imaginé était donc définitivement enterré.
Depuis, la pré-étude d’extension initiée en 2011 a été reprise, et de nouveaux contacts ont déjà eu lieu avec les propriétaires des parcelles voisines de l’école. Des discussions sont en cours. Ce sujet fera l’objet d’une information régulière auprès de vous. Enfin, pour mémoire, je vous rappelle que nous venons de rénover entièrement l’école de La Gradelle et que le projet d’extension de l’école de Chêne-Bougeries, par l’adjonction d’un demi-groupe scolaire, est bien avancé.
J’en viens maintenant à l’objet de l’ordre du jour de votre Conseil de ce soir.
Mme Garcia Bedetti et moi-même avons été interpellés en fin d’année dernière par la direction générale du DIP, en raison de la crainte de l’État quant à notre capacité d’accueil des élèves pour la rentrée 2018, et plus spécifiquement, à l’école de Conches. En effet, l’augmentation d’effectifs de 30 élèves de plus que prévu a nécessité l’ouverture d’une classe supplémentaires dans cette école à la rentrée 2017. Une nouvelle augmentation des effectifs nécessiterait l’accueil de certains enfants dans d’autres écoles de la commune.
Que l’on ne se méprenne pas, le taux de natalité n’est pas en train d’exploser, et l’augmentation de notre population n’est pas composée uniquement de couples avec jeunes enfants. Il faut comprendre que les nouvelles méthodes pédagogiques, avec décloisonnement, les activités diverses et variées, le restaurant scolaire, nécessitent des locaux dont l’usage est différent de ce qu’il était lorsque nous fréquentions nous-mêmes à l’école primaire.
À la recherche de solutions, les locaux du restaurant scolaire étant utilisés en dehors des repas, nous avons proposé de mettre à disposition des activités de soutien les surfaces dévolues à la galerie d’art « La Primaire » durant les heures scolaires, ainsi que de réaménager la grande salle de classe située dans les combles. Aucune de ces options n’a été jugée satisfaisante.
Le projet d’extension pavillonnaire qui vous est proposé ce soir doit permettre de faire face à une éventuelle augmentation d’effectif d’ici la rentrée 2018 et permettre, quoi qu’il en soit, de détendre l’utilisation actuellement non satisfaisante des locaux, deux salles supplémentaires étant d’ores et déjà attendues.
Enfin, pour être complet, sachez qu’à ce jour, l’école de Conches devrait accueillir 6 élèves de plus à la prochaine rentrée scolaire par rapport à cette année, soit un élève de moins qu’en 2001 !
Ce pavillon trouvera également son utilité lors du chantier d’agrandissement de l’école."
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